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Pédagogie active > 6 - 12 ans |

les disputes entre frères et sœurs

Article du 16 mars 2015

Modifier le bloc de couverture

6 - 12 ans  

Pourquoi les relations fraternelles sont elles si rarement sereines ? Pourquoi tant de querelles, de rivalités ? Celles-ci existent depuis toujours. Dans la Bible, le premier meurtre est fratricide… Ces querelles, ces rivalités créent une ambiance désagréable qui dégrade la vie familiale car les parents s’inquiètent de voir entre des enfants censés s’aimer tant de violence et de rancoeur. Alors pourquoi les voit-on naître ? En tant qu’adulte, doit-on intervenir dans ces conflits, et comment ?

les petites disputes entre frères et soeurs font partie des aléas de la vie de famille. Il est important d’en comprendre l’origine et de savoir comment réagir pour maintenir la sérénité dans la famille.


Ces conflits sont-ils inévitables ?


Absolument ! Il faut en finir avec le mythe de LA FAMILLE IDEALE ! Les chamailleries permettent aux frères et sœurs d'apprendre la communication, la négociation, le partage, le respect de l'autre et des règles.

Quelles en sont les raisons ?


Elles sont bien connues : frères et sœurs se disputent avec force et constance l’attention, l’amour de leurs parents et se sentent constamment spoliés par « l’autre ». Petits, ils se disputent à propos d’un objet, d’un jouet ; plus tard c’est pour « un territoire » : la chambre de chacun, la place devant la télévision, etc. D’autres causes peuvent encore intervenir : l’ennui, la fatigue. Mais la raison fondamentale de ces querelles, même si elle n’est pas consciente, est toujours la même : le désir de l’amour exclusif des parents. Il est fréquent de constater que les conflits s’apaisent, quand les adultes s'absentent.
Ces rivalités se renforcent lorsqu’il s’agit d’enfants du même sexe. Le fils cadet n’a plus seulement son père comme rival, il a aussi son frère aîné.

Comment intervenir ?


Animés par leur désir que leurs enfants s’aiment, les parents vivent leurs rivalités comme des échecs personnels. Ils ont trop souvent tendance à atténuer les conflits et à inciter les enfants à ravaler leurs griefs. Inconsciemment, l'adulte « oblige » l'enfant à aimer son frère ou sa sœur car il leur est difficile d'envisager qu'une relation fraternelle puisse être difficile. Certaines petites phrases anodines telles que « tu aimes ton petit frère ? », « il faut toujours être gentil(le) avec sa sœur ! », représentent autant de messages inconsciemment délivrés afin d'ancrer une relation qui ne peut être que d’amour aux yeux de la société.
Erreur ! nous enseigne le pédiatre et psychanalyste britannique Donald W. Winnicott. Il faut accepter les bagarres : « La mère doit empêcher l’enfant de 2 ans de frapper avec un maillet sur la tête du nouveau-né, mais elle ne doit pas s’inquiéter de ses idées destructrices et agressives. » En le laissant exprimer ses sentiments, la mère permet à la culpabilité innée de se développer chez son enfant. Et c’est cette culpabilité, non apprise, qui est le fondement de notre santé mentale.

Tout comme le complexe d'Œdipe, le complexe de Caïn est également bien réel. Il représente ce désir impétueux et inconscient de supprimer ce nouvel enfant qui menace l'amour parental exclusif.
Tout comme l'Œdipe, cette étape reste naturelle et structurante pour l'enfant.
L'attitude de l'adulte est alors le point de départ de cette relation, qui va ou non autoriser des ressentis négatifs voire de rejet au sein de la fratrie, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, accepter et entendre ce rejet permet aux frères et sœurs de finalement s'accepter. Un enfant n'est pas dans l'obligation d'aimer à tout prix son frère ou sa sœur. Une fois le sentiment d'écoute et de compréhension instauré, les parents trouveront avec leur enfant les solutions pour que chacun puisse se sentir respecté, toléré et aimé quoiqu'il ressente.
Plus on autorise les enfants à se mépriser (avec des limites : on ne tape pas, on ne s'insulte pas), plus finalement ils se rapprocheront et créeront un lien fraternel qu'ils ne devront qu'à eux. 
Il faut bien évidemment éviter la perversité de la « préférence alternée » en montant leurs enfants les uns contre les autres pour conserver leur emprise affective sur eux.
Pour chaque enfant, quelle que soit sa place dans la fratrie, l'objectif est le même : être l'être aimé exclusif, être le meilleur. L'adulte ne doit donc pas penser en terme de fratrie mais valoriser chaque enfant dans ses propres compétences, donner à chacun une confiance et une identité propre.

Le livre conseil : Jalousies et rivalités entre frères et sœurs - Comment venir à bout des conflits entre vos enfants ? de Faber et Mazlish.

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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les disputes entre frères et sœurs

Article du 16 mars 2015

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Pourquoi les relations fraternelles sont elles si rarement sereines ? Pourquoi tant de querelles, de rivalités ? Celles-ci existent depuis toujours. Dans la Bible, le premier meurtre est fratricide… Ces querelles, ces rivalités créent une ambiance désagréable qui dégrade la vie familiale car les parents s’inquiètent de voir entre des enfants censés s’aimer tant de violence et de rancoeur. Alors pourquoi les voit-on naître ? En tant qu’adulte, doit-on intervenir dans ces conflits, et comment ?

les petites disputes entre frères et soeurs font partie des aléas de la vie de famille. Il est important d’en comprendre l’origine et de savoir comment réagir pour maintenir la sérénité dans la famille.


Ces conflits sont-ils inévitables ?


Absolument ! Il faut en finir avec le mythe de LA FAMILLE IDEALE ! Les chamailleries permettent aux frères et sœurs d'apprendre la communication, la négociation, le partage, le respect de l'autre et des règles.

Quelles en sont les raisons ?


Elles sont bien connues : frères et sœurs se disputent avec force et constance l’attention, l’amour de leurs parents et se sentent constamment spoliés par « l’autre ». Petits, ils se disputent à propos d’un objet, d’un jouet ; plus tard c’est pour « un territoire » : la chambre de chacun, la place devant la télévision, etc. D’autres causes peuvent encore intervenir : l’ennui, la fatigue. Mais la raison fondamentale de ces querelles, même si elle n’est pas consciente, est toujours la même : le désir de l’amour exclusif des parents. Il est fréquent de constater que les conflits s’apaisent, quand les adultes s'absentent.
Ces rivalités se renforcent lorsqu’il s’agit d’enfants du même sexe. Le fils cadet n’a plus seulement son père comme rival, il a aussi son frère aîné.

Comment intervenir ?


Animés par leur désir que leurs enfants s’aiment, les parents vivent leurs rivalités comme des échecs personnels. Ils ont trop souvent tendance à atténuer les conflits et à inciter les enfants à ravaler leurs griefs. Inconsciemment, l'adulte « oblige » l'enfant à aimer son frère ou sa sœur car il leur est difficile d'envisager qu'une relation fraternelle puisse être difficile. Certaines petites phrases anodines telles que « tu aimes ton petit frère ? », « il faut toujours être gentil(le) avec sa sœur ! », représentent autant de messages inconsciemment délivrés afin d'ancrer une relation qui ne peut être que d’amour aux yeux de la société.
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Tout comme l'Œdipe, cette étape reste naturelle et structurante pour l'enfant.
L'attitude de l'adulte est alors le point de départ de cette relation, qui va ou non autoriser des ressentis négatifs voire de rejet au sein de la fratrie, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, accepter et entendre ce rejet permet aux frères et sœurs de finalement s'accepter. Un enfant n'est pas dans l'obligation d'aimer à tout prix son frère ou sa sœur. Une fois le sentiment d'écoute et de compréhension instauré, les parents trouveront avec leur enfant les solutions pour que chacun puisse se sentir respecté, toléré et aimé quoiqu'il ressente.
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Il faut bien évidemment éviter la perversité de la « préférence alternée » en montant leurs enfants les uns contre les autres pour conserver leur emprise affective sur eux.
Pour chaque enfant, quelle que soit sa place dans la fratrie, l'objectif est le même : être l'être aimé exclusif, être le meilleur. L'adulte ne doit donc pas penser en terme de fratrie mais valoriser chaque enfant dans ses propres compétences, donner à chacun une confiance et une identité propre.

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