En poursuivant votre navigation sur le site Zazzen.fr, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer une expérience de navigation toujours plus confortable. Pour en savoir plus sur les cookies et les paramétrer, cliquez ici.
En poursuivant votre navigation sur le site zazzen.fr, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer une expérience de navigation toujours plus confortable.
OK
Se connecter
Logo of ZAZZEN SAS
  • Accueil
  • Je suis parent
    • Garde d'enfants 0 à 3 ans
    • Babysitting - Sortie d'école
    • Garde partagée
    • Assistante maternelle
    • Soutien scolaire
    • Crèche
    • Micro-crèche
  • Je suis candidat
    • Offres d'emploi
    • Formation
    • Candidature spontanée
  • Entreprises
  • Collectivités
  • Actus
    • MAGAZEN
    • Emil.i.e
  • Accueil
  • magaZEN

magazen | février 2015

Edito > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

« On ne naît pas parents, on le devient. »

Article du 18 février 2015

« On ne naît pas parents, on le devient. »

… disait la pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto. Si certaines de ses idées ne sont plus complètement applicables aujourd’hui (l'enfant est moins en danger d'être blessé par l'autoritarisme de ses parents, de la société, que d'être heurté par la permissivité et une « civilisation du plaisir » dans laquelle n’est posée « nulle limite »), cette phrase reste d’actualité et résume parfaitement la difficulté d'être parents. Au fil des jours, la relation entre le bébé et ses parents se construit. Grands bonheurs et petites inquiétudes se succèdent. Les adultes tâtonnent, le petit enfant s'adapte et vice versa.

Lorsque le petit enfant arrive en crèche, chez l’assistante maternelle ou est gardé à domicile, parents et professionnels gagnent à réfléchir ensemble, très tôt, aux questions d’éducation.


Quelle aide ZAZZEN peut fournir aux parents qui sont à l’aube de leur rôle et ont de nombreuses interrogations sur leurs compétences, sur les valeurs dont ils doivent être porteurs ?


Accompagnement ou soutien à la parentalité ?


Les parents ont-ils besoin de soutien pour éduquer leur enfant ? Cette notion de soutien à la parentalité sous-entend une défaillance parentale. L'accompagnement à la parentalité se définit lui plutôt comme un cheminement « côte à côte » des parents et des professionnels de la petite enfance. Nous parlerons donc d’accompagnement.


Comment accompagner les parents d'un jeune enfant ?


Elever un enfant vous oblige à faire le point sur vos valeurs, les confronter à celles des autres : un défi personnel et relationnel compte tenu du nombre d’adultes présents autour de lui !


Les professionnels ZAZZEN (les responsables de crèches et leurs équipes, les conseillères en pédagogie qui interviennent à domicile) sont questionnés quotidiennement par des parents au sujet de leur enfant. Ils accordent une écoute active à la mère et/ou au père et tentent de les aider à trouver leur propre solution.


Quelles autres solutions mettre en œuvre pour aider les parents à s’affirmer dans leur rôle ? Certaines existent déjà, d’autres restent à imaginer. Pour vous faire partager son approche, à vous parents, qui restez les premiers éducateurs de vos enfants, ZAZZEN a créé Le MagaZEN. C’est à travers ce dernier que nous vous proposons de partager nos idées en la matière.

A très bientôt pour en parler !

Partager la newsletter

Interview > 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

donner une sanction : pourquoi ? comment ?

Article du 17 février 2015

donner une sanction : pourquoi ? comment ?


MagaZEN : Pourquoi parlez-vous de « sanction » plutôt que de « punition » ?

Joël Vandemoëre : Nous infligeons trop souvent une punition à notre enfant sous le coup de la colère ou de la peur : « mon fils a failli passer par la fenêtre, ma fille a confondu les murs de sa chambre avec son carnet de croquis » ! La punition alors décidée est davantage fonction de notre émotion, du stress infligé ou de la peur ressentie. La punition n’est dans ces cas plus proportionnée au comportement fautif de notre enfant, ne remplit aucun rôle éducatif, et peut éveiller chez lui un sentiment d’injustice très vif.


La sanction, c’est tout autre chose. La sanction est la conséquence définie à l’avance du non-respect d’une règle. La sanction est ce qui va permettre à votre enfant de se confronter à la réalité en lui faisant découvrir le lien entre son acte et ses conséquences sur autrui.
De nombreux psychologues réprouvent les punitions et invitent les parents à réprimer les transgressions par des sanctions.

MagaZEN : Une sanction peut-elle se révéler éducative ?

J.V. : Oui ! Il faut sanctionner un enfant lorsque celui-ci présente un comportement que nous, en tant qu’adulte, parent ou éducateur, estimons inapproprié.

Il est nécessaire de rappeler qu'un rapport d’éducation n’est pas un rapport de séduction. Le psychologue Patrick Traube précise que « l’éducation repose sur un système de règles qui doivent permettre à l’enfant de comprendre la différence entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit et, par extension, entre le bien et le mal. Or, une règle n’en est une que si elle est assortie d’une sanction en cas de transgression. ». A partir de 2 ans, votre enfant découvre que des règles et des limites existent. C’est en l’aidant à les respecter et en faisant preuve d’une juste autorité que vous allez lui permettre de « bien grandir ».


Pour que la sanction ait un caractère éducatif, fixez d’abord les règles. Ce qui apparaît comme interdit de manière évidente pour nous adultes ne l’est en effet pas toujours pour l’enfant. Pour qu’une « bêtise » soit sanctionnée, il faut donc que l’interdit ait été au préalable clairement énoncé par l’adulte.

Avant de sanctionner, rappelez fermement la limite que l'enfant est en train de franchir, la règle qu’il va transgresser.


Une fois que vous avez fixé les règles et rappelé fermement la limite, appliquez une sanction. Vous serez alors des parents cohérents et « solides ». Votre comportement sera alors source de sécurité pour votre enfant et facilitera son épanouissement. Multiplier les menaces de sanctions sans les appliquer est le meilleur moyen de ne plus pouvoir se faire obéir.

Appliquez une sanction proportionnée à l’importance de la règle transgressée, du manquement aux valeurs posées. Ne réprimez pas de la même façon un retard, une insulte ou un mensonge. Les châtiments corporels sont toujours à bannir ! La fessée n'apporte aucune contribution éducative et se réduit souvent à un acte de violence envers l'enfant.


Privilégiez une sanction qui concoure à la réparation de la bêtise commise. Par exemple, si votre enfant a inondé le sol pendant qu’il prenait le bain alors qu’il sait très bien que c’est interdit, demandez-lui de vous aider à éponger le sol. Cela fait autant de temps en moins pour jouer ou regarder un dessin animé, ce qui constitue la sanction.

Adoptez un comportement sans ambiguïté. L’intonation, le regard et la gestuelle doivent aller dans le même sens. Dire « je t’interdis » avec la même voix que « je te propose », ou sourire en affirmant « ce que tu as fait est dangereux », c’est faire perdre toute crédibilité à l’injonction. Ne sachant plus s’il a affaire à un souhait, à une demande ou à un impératif, l’enfant désobéira sans le savoir et se sentira injustement puni.


Pour finir, comme le suggère le psychologue Jean-Louis Le Run, ne sanctionnez qu’en ultime recours, quand le rappel de la règle et les explications n’ont pas suffi. Autrement, le risque est d’entrer dans un rapport de conflit permanent où le parent/adulte sera contraint d’aller sans cesse dans la surenchère punitive. Selon lui : « si la punition devient le seul moyen de se faire obéir, c’est que l’autorité n’est pas établie ».


Toutefois, il ne faut pas non plus stigmatiser l'acte de sanctionner. La sanction doit avant tout être une réponse adaptée et ponctuelle à l'enfant.
La communication reste un préalable car elle apaise la relation, et a fait la preuve qu'elle est toujours plus efficace que la sanction.

Partager la newsletter

Pédagogie active > 0 - 3 ans |

faut-il laisser bébé pleurer ?

Article du 16 février 2015

faut-il laisser bébé pleurer ?

« Laissez-le pleurer, c’est bon pour ses poumons ! » est une des antiennes parmi les plus ridicules du folklore médical. On a en effet mis en évidence que le rythme cardiaque d’un bébé qu’on laisse pleurer atteint des niveaux inquiétants tandis que se réduit le taux d’oxygénation de son sang. Tranquillisez-vous, son système cardiovasculaire retrouvera « heureusement » la normale lorsque les pleurs auront cessé. Alors, faut-il se rendre systématiquement à son chevet ?

Les pleurs stridents et insistants de votre bébé peuvent être énervants, mais la bonne nouvelle c’est que ce comportement représente le plus souvent un moyen sain de communication avec vous. Il faut considérer les larmes de votre enfant comme des « appareils de communication ». Ce sont des outils qui permettent à votre bébé, qui ne dispose pas encore d’un langage évolué, de faire connaître ses besoins et ses sentiments à ceux qui l’entourent.

Plusieurs raisons évidentes nous viennent en tête : la faim, la fatigue, l'hygiène, la soif, la chaleur, etc. L'adulte peut reconnaître ces pleurs et y répondre de façon adaptée. D'autres pleurs nous échappent un peu plus, comme la colère, l'ennui, l'angoisse ou la frustration par exemple. Ecoutez votre corps quand votre bébé pleure plutôt que les donneurs de leçons qui vous disent de faire la sourde oreille. 
Si vous écoutez bien les pleurs de votre enfant, vous pouvez apprendre à reconnaître et à décoder la tonalité et le timbre de sa plainte. Ainsi un nourrisson affamé fera souvent entendre des pleurs brefs et graves tandis que les pleurs de douleur commenceront par un cri strident suivi d’une longue pause, puis d’une plainte continue.

Cependant, il ne faut pas culpabiliser lorsque l'on ne trouve pas comment répondre à ces pleurs ! Le plus important est de montrer à l'enfant que l'adulte entend et prend en considération ce mal être, cet appel.

Une fois que vous savez « comprendre » les pleurs de votre bébé, il va vous falloir décider ce que vous en faites. Deux options s’offrent à vous : ignorer ou répondre.

Ignorer les pleurs de votre bébé est le plus souvent une situation perdant-perdant. Le bébé facile cesse de communiquer, se renferme sur lui-même. Le bébé plus dynamique ne cède pas facilement et se met à crier de plus en plus fort ; c’est l’escalade dans la force de son signal, le rendant de plus en plus dérangeant ! Donc : répondez à ses pleurs ! En effet, plus l'enfant se sent sécurisé et accompagné, plus il va s'apaiser rapidement.

Quoiqu'il arrive, les tout-petits ne sont en aucun cas machiavéliques et ne cherchent pas à manipuler l'adulte, mais seulement à répondre aux besoins qui leurs semblent primordiaux ! Ne laissez donc pas votre enfant en proie à des émotions négatives, ni pleurer pendant des heures. L'attitude de l'adulte va donc jouer dans le sentiment d'écoute et d'accompagnement que peut ressentir l'enfant. Soyez donc prêt à accueillir ses émotions en adoptant une attitude réconfortante et empathique : le prendre dans les bras, s'allonger auprès du bébé, mettre des mots sur ce qui se passe par exemple. Essayez toujours de lui montrer que vous entendez son désarroi et son appel. Si on le laisse pleurer, il risque probablement de s'endormir dans son lit, mais d'épuisement et non en toute sérénité.

En revanche, certains pleurs de quelques minutes seulement, qui apparaissent souvent avant l'endormissement par exemple, sont quant à eux une décharge émotionnelle pour l'enfant qui évacue alors à sa façon les divers événements de sa journée. Ne vous laissez pas influencer, écoutez votre enfant et votre instinct, et montrez à votre tout petit que vous avez entendu son besoin.

En conclusion : répondez de manière appropriée aux pleurs de votre bébé. C’est le premier et le plus difficile défi de communication auquel vous devez faire face en tant que parent.

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

Partager la newsletter

Sélection Zazzen > 6 - 12 ans |

magazines d'actualité

Article du 15 février 2015

magazines d'actualité

Entre 6 et 12 ans, les enfants observent le monde et se posent mille questions sur ce qui se passe autour d'eux. De nombreux magazines leur permettent d’assouvir leur curiosité, que ce soit pour des recherches scolaires ou pour répondre à leur question de l’instant. Vous trouverez ci-après notre sélection adaptée à l’âge de votre enfant.

6-9 ans :


• Wakou : ce magazine mensuel a pour thématique la nature ; il permettra à votre enfant d’y trouver des photos et des dossiers passionnants, ainsi que des jeux et activités ! Il y trouvera en plus des cartes à collectionner sur les animaux. 
http://www.wakou-magazine.com

• Le Petit Quotidien : le seul journal quotidien réservé aux 6-9 ans qui répond aux nombreuses questions que se pose votre enfant sur l’actualité. Le petit plus : il est désormais accessible en ligne (au format .pdf). Il existe également une version pour les plus de 9 ans : Mon quotidien.
http://www.lepetitquotidien.fr

9-12 ans :


• Tout comprendre : s’articulant autour de quatre grands thèmes (la nature, les sciences, le corps et l’histoire), il s’agit d’un magazine très complet rempli d’illustrations. Une véritable mine de connaissances aussi bien pour les recherches que pour le plaisir !

• Le monde des ados : un décryptage complet de l'actualité grâce à des dossiers riches en informations ainsi que des pages « culture ». Il comporte également des textes en anglais, une BD, des fiches métier, etc. A découvrir !
http://www.lemondedesados.fr/V3/index.html

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

Partager la newsletter

Zazoom > 6 - 12 ans |

le gratin de courgettes

Article du 14 février 2015

le gratin de courgettes

Faire la cuisine avec les enfants est un réel plaisir ! Un moment de joie et de découvertes avec la possibilité de faire participer vos enfants, en fonction du niveau et des capacités de chacun ! Nous vous proposons donc ce mois-ci une recette simple qui régalera toute votre famille !

LE GRATIN DE COURGETTES

Ingrédients pour 4/5 personnes :


• 5 ou 6 courgettes moyennes et bien fermes
• 2 œufs
• 2 c. à soupe de crème fraîche
• sel
• poivre
• de la chapelure toute prête (ou un peu de pain rassis mixé)
• 1 bûche de fromage de chèvre.

Réalisation :

Etape 1 :
• Découpez les courgettes en rondelles.
• Faites-les cuire à la vapeur.

Etape 2 :
• Dans une jatte, mélangez la crème, les œufs, le sel, le poivre et la chapelure.
• Alignez les rondelles de courgettes égouttées dans un plat à gratin.
• Versez dessus la préparation contenant la crème et les œufs.

Etape 3 :
• Disposez quelques rondelles de fromage de chèvre par-dessus.
• Enfournez 20 min dans le four chauffé à 180 °C (thermostat 6).

Etape 4 :
Régalez-vous !

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

Partager la newsletter

La newsletter MagaZen

Inscrivez-vous et recevez bimestriellement notre newsletter MagaZen.

J'ai lu et j'accepte les CGU

S'INSCRIRE

En indiquant votre adresse e-mail ci-dessus, vous consentez à recevoir notre newsletter par voie électronique. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à travers les liens de désinscription.

Vos rubriques

  • 0 - 3 ans
  • 3 - 6 ans
  • 6 - 12 ans

Archives

  • juillet 2021 5
  • avril 2021 5
  • décembre 2020 5
  • avril 2020 5
  • juin 2019 4
  • février 2019 4
  • novembre 2018 4
  • septembre 2018 4
  • juillet 2018 4
  • juin 2018 4
  • mars 2018 4
  • décembre 2017 4
  • mai 2017 4
  • mars 2017 4
  • octobre 2016 4
  • septembre 2016 4
  • juin 2016 4
  • mai 2016 4
  • avril 2016 4
  • mars 2016 4
  • janvier 2016 5
  • décembre 2015 5
  • novembre 2015 4
  • octobre 2015 5
  • septembre 2015 5
  • juin 2015 5
  • mars 2015 5
  • février 2015 5
  • janvier 2015 5
  • décembre 2014 5

magazen | février 2015

Edito > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

« On ne naît pas parents, on le devient. »

Article du 18 février 2015

« On ne naît pas parents, on le devient. »

… disait la pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto. Si certaines de ses idées ne sont plus complètement applicables aujourd’hui (l'enfant est moins en danger d'être blessé par l'autoritarisme de ses parents, de la société, que d'être heurté par la permissivité et une « civilisation du plaisir » dans laquelle n’est posée « nulle limite »), cette phrase reste d’actualité et résume parfaitement la difficulté d'être parents. Au fil des jours, la relation entre le bébé et ses parents se construit. Grands bonheurs et petites inquiétudes se succèdent. Les adultes tâtonnent, le petit enfant s'adapte et vice versa.

Lorsque le petit enfant arrive en crèche, chez l’assistante maternelle ou est gardé à domicile, parents et professionnels gagnent à réfléchir ensemble, très tôt, aux questions d’éducation.


Quelle aide ZAZZEN peut fournir aux parents qui sont à l’aube de leur rôle et ont de nombreuses interrogations sur leurs compétences, sur les valeurs dont ils doivent être porteurs ?


Accompagnement ou soutien à la parentalité ?


Les parents ont-ils besoin de soutien pour éduquer leur enfant ? Cette notion de soutien à la parentalité sous-entend une défaillance parentale. L'accompagnement à la parentalité se définit lui plutôt comme un cheminement « côte à côte » des parents et des professionnels de la petite enfance. Nous parlerons donc d’accompagnement.


Comment accompagner les parents d'un jeune enfant ?


Elever un enfant vous oblige à faire le point sur vos valeurs, les confronter à celles des autres : un défi personnel et relationnel compte tenu du nombre d’adultes présents autour de lui !


Les professionnels ZAZZEN (les responsables de crèches et leurs équipes, les conseillères en pédagogie qui interviennent à domicile) sont questionnés quotidiennement par des parents au sujet de leur enfant. Ils accordent une écoute active à la mère et/ou au père et tentent de les aider à trouver leur propre solution.


Quelles autres solutions mettre en œuvre pour aider les parents à s’affirmer dans leur rôle ? Certaines existent déjà, d’autres restent à imaginer. Pour vous faire partager son approche, à vous parents, qui restez les premiers éducateurs de vos enfants, ZAZZEN a créé Le MagaZEN. C’est à travers ce dernier que nous vous proposons de partager nos idées en la matière.

A très bientôt pour en parler !

Partager la newsletter

Interview > 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

donner une sanction : pourquoi ? comment ?

Article du 17 février 2015

donner une sanction : pourquoi ? comment ?


MagaZEN : Pourquoi parlez-vous de « sanction » plutôt que de « punition » ?

Joël Vandemoëre : Nous infligeons trop souvent une punition à notre enfant sous le coup de la colère ou de la peur : « mon fils a failli passer par la fenêtre, ma fille a confondu les murs de sa chambre avec son carnet de croquis » ! La punition alors décidée est davantage fonction de notre émotion, du stress infligé ou de la peur ressentie. La punition n’est dans ces cas plus proportionnée au comportement fautif de notre enfant, ne remplit aucun rôle éducatif, et peut éveiller chez lui un sentiment d’injustice très vif.


La sanction, c’est tout autre chose. La sanction est la conséquence définie à l’avance du non-respect d’une règle. La sanction est ce qui va permettre à votre enfant de se confronter à la réalité en lui faisant découvrir le lien entre son acte et ses conséquences sur autrui.
De nombreux psychologues réprouvent les punitions et invitent les parents à réprimer les transgressions par des sanctions.

MagaZEN : Une sanction peut-elle se révéler éducative ?

J.V. : Oui ! Il faut sanctionner un enfant lorsque celui-ci présente un comportement que nous, en tant qu’adulte, parent ou éducateur, estimons inapproprié.

Il est nécessaire de rappeler qu'un rapport d’éducation n’est pas un rapport de séduction. Le psychologue Patrick Traube précise que « l’éducation repose sur un système de règles qui doivent permettre à l’enfant de comprendre la différence entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit et, par extension, entre le bien et le mal. Or, une règle n’en est une que si elle est assortie d’une sanction en cas de transgression. ». A partir de 2 ans, votre enfant découvre que des règles et des limites existent. C’est en l’aidant à les respecter et en faisant preuve d’une juste autorité que vous allez lui permettre de « bien grandir ».


Pour que la sanction ait un caractère éducatif, fixez d’abord les règles. Ce qui apparaît comme interdit de manière évidente pour nous adultes ne l’est en effet pas toujours pour l’enfant. Pour qu’une « bêtise » soit sanctionnée, il faut donc que l’interdit ait été au préalable clairement énoncé par l’adulte.

Avant de sanctionner, rappelez fermement la limite que l'enfant est en train de franchir, la règle qu’il va transgresser.


Une fois que vous avez fixé les règles et rappelé fermement la limite, appliquez une sanction. Vous serez alors des parents cohérents et « solides ». Votre comportement sera alors source de sécurité pour votre enfant et facilitera son épanouissement. Multiplier les menaces de sanctions sans les appliquer est le meilleur moyen de ne plus pouvoir se faire obéir.

Appliquez une sanction proportionnée à l’importance de la règle transgressée, du manquement aux valeurs posées. Ne réprimez pas de la même façon un retard, une insulte ou un mensonge. Les châtiments corporels sont toujours à bannir ! La fessée n'apporte aucune contribution éducative et se réduit souvent à un acte de violence envers l'enfant.


Privilégiez une sanction qui concoure à la réparation de la bêtise commise. Par exemple, si votre enfant a inondé le sol pendant qu’il prenait le bain alors qu’il sait très bien que c’est interdit, demandez-lui de vous aider à éponger le sol. Cela fait autant de temps en moins pour jouer ou regarder un dessin animé, ce qui constitue la sanction.

Adoptez un comportement sans ambiguïté. L’intonation, le regard et la gestuelle doivent aller dans le même sens. Dire « je t’interdis » avec la même voix que « je te propose », ou sourire en affirmant « ce que tu as fait est dangereux », c’est faire perdre toute crédibilité à l’injonction. Ne sachant plus s’il a affaire à un souhait, à une demande ou à un impératif, l’enfant désobéira sans le savoir et se sentira injustement puni.


Pour finir, comme le suggère le psychologue Jean-Louis Le Run, ne sanctionnez qu’en ultime recours, quand le rappel de la règle et les explications n’ont pas suffi. Autrement, le risque est d’entrer dans un rapport de conflit permanent où le parent/adulte sera contraint d’aller sans cesse dans la surenchère punitive. Selon lui : « si la punition devient le seul moyen de se faire obéir, c’est que l’autorité n’est pas établie ».


Toutefois, il ne faut pas non plus stigmatiser l'acte de sanctionner. La sanction doit avant tout être une réponse adaptée et ponctuelle à l'enfant.
La communication reste un préalable car elle apaise la relation, et a fait la preuve qu'elle est toujours plus efficace que la sanction.

Partager la newsletter

Pédagogie active > 0 - 3 ans |

faut-il laisser bébé pleurer ?

Article du 16 février 2015

faut-il laisser bébé pleurer ?

« Laissez-le pleurer, c’est bon pour ses poumons ! » est une des antiennes parmi les plus ridicules du folklore médical. On a en effet mis en évidence que le rythme cardiaque d’un bébé qu’on laisse pleurer atteint des niveaux inquiétants tandis que se réduit le taux d’oxygénation de son sang. Tranquillisez-vous, son système cardiovasculaire retrouvera « heureusement » la normale lorsque les pleurs auront cessé. Alors, faut-il se rendre systématiquement à son chevet ?

Les pleurs stridents et insistants de votre bébé peuvent être énervants, mais la bonne nouvelle c’est que ce comportement représente le plus souvent un moyen sain de communication avec vous. Il faut considérer les larmes de votre enfant comme des « appareils de communication ». Ce sont des outils qui permettent à votre bébé, qui ne dispose pas encore d’un langage évolué, de faire connaître ses besoins et ses sentiments à ceux qui l’entourent.

Plusieurs raisons évidentes nous viennent en tête : la faim, la fatigue, l'hygiène, la soif, la chaleur, etc. L'adulte peut reconnaître ces pleurs et y répondre de façon adaptée. D'autres pleurs nous échappent un peu plus, comme la colère, l'ennui, l'angoisse ou la frustration par exemple. Ecoutez votre corps quand votre bébé pleure plutôt que les donneurs de leçons qui vous disent de faire la sourde oreille. 
Si vous écoutez bien les pleurs de votre enfant, vous pouvez apprendre à reconnaître et à décoder la tonalité et le timbre de sa plainte. Ainsi un nourrisson affamé fera souvent entendre des pleurs brefs et graves tandis que les pleurs de douleur commenceront par un cri strident suivi d’une longue pause, puis d’une plainte continue.

Cependant, il ne faut pas culpabiliser lorsque l'on ne trouve pas comment répondre à ces pleurs ! Le plus important est de montrer à l'enfant que l'adulte entend et prend en considération ce mal être, cet appel.

Une fois que vous savez « comprendre » les pleurs de votre bébé, il va vous falloir décider ce que vous en faites. Deux options s’offrent à vous : ignorer ou répondre.

Ignorer les pleurs de votre bébé est le plus souvent une situation perdant-perdant. Le bébé facile cesse de communiquer, se renferme sur lui-même. Le bébé plus dynamique ne cède pas facilement et se met à crier de plus en plus fort ; c’est l’escalade dans la force de son signal, le rendant de plus en plus dérangeant ! Donc : répondez à ses pleurs ! En effet, plus l'enfant se sent sécurisé et accompagné, plus il va s'apaiser rapidement.

Quoiqu'il arrive, les tout-petits ne sont en aucun cas machiavéliques et ne cherchent pas à manipuler l'adulte, mais seulement à répondre aux besoins qui leurs semblent primordiaux ! Ne laissez donc pas votre enfant en proie à des émotions négatives, ni pleurer pendant des heures. L'attitude de l'adulte va donc jouer dans le sentiment d'écoute et d'accompagnement que peut ressentir l'enfant. Soyez donc prêt à accueillir ses émotions en adoptant une attitude réconfortante et empathique : le prendre dans les bras, s'allonger auprès du bébé, mettre des mots sur ce qui se passe par exemple. Essayez toujours de lui montrer que vous entendez son désarroi et son appel. Si on le laisse pleurer, il risque probablement de s'endormir dans son lit, mais d'épuisement et non en toute sérénité.

En revanche, certains pleurs de quelques minutes seulement, qui apparaissent souvent avant l'endormissement par exemple, sont quant à eux une décharge émotionnelle pour l'enfant qui évacue alors à sa façon les divers événements de sa journée. Ne vous laissez pas influencer, écoutez votre enfant et votre instinct, et montrez à votre tout petit que vous avez entendu son besoin.

En conclusion : répondez de manière appropriée aux pleurs de votre bébé. C’est le premier et le plus difficile défi de communication auquel vous devez faire face en tant que parent.

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

Partager la newsletter

Sélection Zazzen > 6 - 12 ans |

magazines d'actualité

Article du 15 février 2015

magazines d'actualité

Entre 6 et 12 ans, les enfants observent le monde et se posent mille questions sur ce qui se passe autour d'eux. De nombreux magazines leur permettent d’assouvir leur curiosité, que ce soit pour des recherches scolaires ou pour répondre à leur question de l’instant. Vous trouverez ci-après notre sélection adaptée à l’âge de votre enfant.

6-9 ans :


• Wakou : ce magazine mensuel a pour thématique la nature ; il permettra à votre enfant d’y trouver des photos et des dossiers passionnants, ainsi que des jeux et activités ! Il y trouvera en plus des cartes à collectionner sur les animaux. 
http://www.wakou-magazine.com

• Le Petit Quotidien : le seul journal quotidien réservé aux 6-9 ans qui répond aux nombreuses questions que se pose votre enfant sur l’actualité. Le petit plus : il est désormais accessible en ligne (au format .pdf). Il existe également une version pour les plus de 9 ans : Mon quotidien.
http://www.lepetitquotidien.fr

9-12 ans :


• Tout comprendre : s’articulant autour de quatre grands thèmes (la nature, les sciences, le corps et l’histoire), il s’agit d’un magazine très complet rempli d’illustrations. Une véritable mine de connaissances aussi bien pour les recherches que pour le plaisir !

• Le monde des ados : un décryptage complet de l'actualité grâce à des dossiers riches en informations ainsi que des pages « culture ». Il comporte également des textes en anglais, une BD, des fiches métier, etc. A découvrir !
http://www.lemondedesados.fr/V3/index.html

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

Partager la newsletter

Zazoom > 6 - 12 ans |

le gratin de courgettes

Article du 14 février 2015

le gratin de courgettes

Faire la cuisine avec les enfants est un réel plaisir ! Un moment de joie et de découvertes avec la possibilité de faire participer vos enfants, en fonction du niveau et des capacités de chacun ! Nous vous proposons donc ce mois-ci une recette simple qui régalera toute votre famille !

LE GRATIN DE COURGETTES

Ingrédients pour 4/5 personnes :


• 5 ou 6 courgettes moyennes et bien fermes
• 2 œufs
• 2 c. à soupe de crème fraîche
• sel
• poivre
• de la chapelure toute prête (ou un peu de pain rassis mixé)
• 1 bûche de fromage de chèvre.

Réalisation :

Etape 1 :
• Découpez les courgettes en rondelles.
• Faites-les cuire à la vapeur.

Etape 2 :
• Dans une jatte, mélangez la crème, les œufs, le sel, le poivre et la chapelure.
• Alignez les rondelles de courgettes égouttées dans un plat à gratin.
• Versez dessus la préparation contenant la crème et les œufs.

Etape 3 :
• Disposez quelques rondelles de fromage de chèvre par-dessus.
• Enfournez 20 min dans le four chauffé à 180 °C (thermostat 6).

Etape 4 :
Régalez-vous !

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

Partager la newsletter

La newsletter MagaZen

Inscrivez-vous et recevez tous les mois notre newsletter MagaZen.

J'ai lu et j'accepte les CGU

S'INSCRIRE

En indiquant votre adresse e-mail ci-dessus, vous consentez à recevoir notre newsletter par voie électronique. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à travers les liens de désinscription.

Vos rubriques

  • 0 - 3 ans
  • 3 - 6 ans
  • 6 - 12 ans

Archives

  • juillet 2021 5
  • avril 2021 5
  • décembre 2020 5
  • avril 2020 5
  • juin 2019 4
  • février 2019 4
  • novembre 2018 4
  • septembre 2018 4
  • juillet 2018 4
  • juin 2018 4
  • mars 2018 4
  • décembre 2017 4
  • mai 2017 4
  • mars 2017 4
  • octobre 2016 4
  • septembre 2016 4
  • juin 2016 4
  • mai 2016 4
  • avril 2016 4
  • mars 2016 4
  • janvier 2016 5
  • décembre 2015 5
  • novembre 2015 4
  • octobre 2015 5
  • septembre 2015 5
  • juin 2015 5
  • mars 2015 5
  • février 2015 5
  • janvier 2015 5
  • décembre 2014 5

Zazzen

  • Pédagogie active
  • Nos valeurs
  • Nos engagements
  • Qui sommes-nous ?

Formation et emploi

  • Institut des éducateurs
  • Formation
  • Recrutement

Reseaux sociaux

  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Linkedin

Contact

  • Nous contacter

Mentions Légales - Politique de cookies

IDE
Service
Etat
FFEC
CEDF
SGS
SP

Copyright © ZAZZEN SAS