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magazen | mars 2015

Edito > 3 - 6 ans |

au service des enfants, grâce à la professionnalisation...

Article du 18 mars 2015

au service des enfants, grâce à la professionnalisation...

Depuis sa création, ZAZZEN construit un projet d'entreprise innovant qui place l’individu au cœur de son modèle, promeut des valeurs de liberté et de responsabilité, d’ouverture et d’innovation. Pour développer ce projet, le groupe ZAZZEN a choisi d'ouvrir son propre centre de formation. Son objectif : renforcer la qualité du service rendu et offrir des perspectives professionnelles à ses collaborateurs.

ZAZZEN a lancé en 2008 son propre centre de formation, l’Institut des éducateurs (IDE). ZAZZEN y forme les professionnels qui s'occupent de vos enfants, valorise leurs compétences et leur offre des perspectives d'évolutions par des parcours de formations adaptés.

Ainsi, vos intervenants peuvent, grâce à l'IDE, s’engager dans une démarche de formation continue, préparer un concours (auxiliaire de puériculture, éducateur de jeunes enfants...), voire obtenir un diplôme de l’Éducation nationale (CAP petite enfance...).

Longtemps ignorée, la formation des professionnels de l’accueil de jeunes enfants est devenue nécessité tant les connaissances évoluent et les pratiques éducatives se modifient : se former régulièrement est un devoir professionnel.
C’est à l’occasion de ces formations qu’il devient possible à chacun de réinterroger son quotidien professionnel, de prendre du recul sur sa pratique.
Toutes les formations sont dispensées par des formateurs expérimentés, par petits groupes, avec une pédagogie active, qui permet à chacun de construire ses connaissances en lien avec celles des autres participants.

Rappelons que comme ZAZZEN, l'IDE a fait de la pédagogie active la pierre angulaire de la professionnalisation de ses collaborateurs. Cette pédagogie prône la participation active de chaque stagiaire à sa propre formation, suscite sa coopération et privilégie le partage d'expériences ; « donner du sens » aux apprentissages est devenu, aujourd'hui, indispensable.
« Donner du sens », c'est permettre aux intervenants de mieux accompagner l'enfant, de le considérer comme un individu à part entière, comme un « sujet » et non comme un « objet », dans une démarche éducative cohérente et bienveillante.

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Interview > 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

les premiers mensonges

Article du 17 mars 2015

les premiers mensonges

Votre enfant commence à mentir et vous ne savez pas comment réagir ? Cette interview de Joël Vandemoëre vous aidera à mieux comprendre les raisons des premiers mensonges de votre enfant.

MagaZEN : Mentir, est-ce un comportement normal chez un enfant ?

Joël Vandemoëre : Oui ! Mentir est un comportement naturel chez l’enfant et est même considéré par certains psychiatres comme le signe d’une bonne santé émotionnelle, particulièrement entre 4 et 6 ans, sous réserve qu’il ne devienne pas mythomane bien sûr. Les parents s’inquiètent quand leur enfant ne leur dit pas la vérité. Qu’ils se rassurent : leur enfant est simplement en train de vivre une phase de son développement.

MagaZEN : Pourquoi l'enfant ment-il ?

J.V. : Il peut arriver que les enfants mentent par plaisir, vers 4 ou 5 ans, pour faire des blagues. Ils peuvent aussi vouloir cacher la vérité pour éviter une réprimande. Certains enfants cherchent à impressionner leur entourage, leurs proches. Le mensonge traduit alors la volonté de se différencier, de se valoriser, de continuer à plaire. Enfin, un enfant peut mentir pour protéger ceux qu’il aime et qu’il imagine menacés.
Exemple : pour enjoliver une réalité qui ne le satisfait pas, l’enfant voyant le ballon neuf de son copain de jeu peut raconter qu’à la maison il possède un « énorme ballon indestructible ».
Mentir n’est pas toujours un comportement à corriger dans la mesure où il permet à l’enfant de garder « un jardin secret », de ne pas « tout dire ».

MagaZEN : Quels conseils donnez-vous pour encourager l'enfant à dire la vérité ?

J.V. : En premier lieu, il est indispensable d'écouter l'enfant car il doit sentir que vous avez confiance en lui. Evitez de dramatiser. Réfléchissez à ce qui le pousse à mentir. S’il ment sur ses résultats scolaires, c’est peut être qu’il croit déceler dans votre attitude un jugement négatif. Montrez-lui que vous avez confiance en lui. Pour lui éviter de mentir dans l’espoir de paraître meilleur, prenez le temps de le valoriser, de l’encourager, particulièrement s’il obtient un résultat plus satisfaisant, même si celui-ci n’est que médiocre à vos yeux.

L’enfant, jusqu’à 5 ans baigne dans les légendes : faites avec lui la différence entre l’imaginaire et la réalité en disant « Tu joues à être le roi lion, tu fais semblant de… » en lui montrant que vous n’êtes pas dupe. De même, vous pouvez lui montrer que vous comprenez que certains mensonges sont en fait un désir de modifier la réalité à sa convenance. Ainsi, quand il affirme qu’il n’a pas cassé le vase alors que vous savez que c’est faux, rassurez-le doucement : « Je sais que tu voudrais que ce ne soit pas arrivé et je suis certain que tu ne l’as pas fait exprès, mais c’est bien toi qui l’as cassé. ».
Il faut vous efforcer de chercher une solution, avec lui. On peut lui demander, par exemple: « Maintenant que la vitre est cassée, qu’allons-nous faire? » et lui expliquer que c’est important de dire la vérité et de le valoriser pour cela. Si l'enfant comprend que la vérité est plus importante qu’un vase brisé, la vérité l’emportera. 
Ne soyez pas trop exigeant à son égard et acceptez que, de temps en temps, il échappe aux contraintes qui lui sont imposées par le mensonge !

Enfin, évitez de lui donner le mauvais exemple : si vous lui chuchotez : « Dis que je ne suis pas là ! » au moment où on frappe à la porte, alors que vous venez de lui expliquer qu’il n’est pas bon de mentir, vous risquez de semer la confusion dans son esprit.

Pour conclure, il est important de considérer le mensonge pour ce qu’il est et qu’il représente une forme d’apprentissage. Dire la vérité s’apprend progressivement, au fil des années; ce n’est pas quelque chose que les enfants savent faire dans leur plus jeune âge.

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Pédagogie active > 6 - 12 ans |

les disputes entre frères et sœurs

Article du 16 mars 2015

les disputes entre frères et sœurs

Pourquoi les relations fraternelles sont elles si rarement sereines ? Pourquoi tant de querelles, de rivalités ? Celles-ci existent depuis toujours. Dans la Bible, le premier meurtre est fratricide… Ces querelles, ces rivalités créent une ambiance désagréable qui dégrade la vie familiale car les parents s’inquiètent de voir entre des enfants censés s’aimer tant de violence et de rancoeur. Alors pourquoi les voit-on naître ? En tant qu’adulte, doit-on intervenir dans ces conflits, et comment ?

les petites disputes entre frères et soeurs font partie des aléas de la vie de famille. Il est important d’en comprendre l’origine et de savoir comment réagir pour maintenir la sérénité dans la famille.


Ces conflits sont-ils inévitables ?


Absolument ! Il faut en finir avec le mythe de LA FAMILLE IDEALE ! Les chamailleries permettent aux frères et sœurs d'apprendre la communication, la négociation, le partage, le respect de l'autre et des règles.

Quelles en sont les raisons ?


Elles sont bien connues : frères et sœurs se disputent avec force et constance l’attention, l’amour de leurs parents et se sentent constamment spoliés par « l’autre ». Petits, ils se disputent à propos d’un objet, d’un jouet ; plus tard c’est pour « un territoire » : la chambre de chacun, la place devant la télévision, etc. D’autres causes peuvent encore intervenir : l’ennui, la fatigue. Mais la raison fondamentale de ces querelles, même si elle n’est pas consciente, est toujours la même : le désir de l’amour exclusif des parents. Il est fréquent de constater que les conflits s’apaisent, quand les adultes s'absentent.
Ces rivalités se renforcent lorsqu’il s’agit d’enfants du même sexe. Le fils cadet n’a plus seulement son père comme rival, il a aussi son frère aîné.

Comment intervenir ?


Animés par leur désir que leurs enfants s’aiment, les parents vivent leurs rivalités comme des échecs personnels. Ils ont trop souvent tendance à atténuer les conflits et à inciter les enfants à ravaler leurs griefs. Inconsciemment, l'adulte « oblige » l'enfant à aimer son frère ou sa sœur car il leur est difficile d'envisager qu'une relation fraternelle puisse être difficile. Certaines petites phrases anodines telles que « tu aimes ton petit frère ? », « il faut toujours être gentil(le) avec sa sœur ! », représentent autant de messages inconsciemment délivrés afin d'ancrer une relation qui ne peut être que d’amour aux yeux de la société.
Erreur ! nous enseigne le pédiatre et psychanalyste britannique Donald W. Winnicott. Il faut accepter les bagarres : « La mère doit empêcher l’enfant de 2 ans de frapper avec un maillet sur la tête du nouveau-né, mais elle ne doit pas s’inquiéter de ses idées destructrices et agressives. » En le laissant exprimer ses sentiments, la mère permet à la culpabilité innée de se développer chez son enfant. Et c’est cette culpabilité, non apprise, qui est le fondement de notre santé mentale.

Tout comme le complexe d'Œdipe, le complexe de Caïn est également bien réel. Il représente ce désir impétueux et inconscient de supprimer ce nouvel enfant qui menace l'amour parental exclusif.
Tout comme l'Œdipe, cette étape reste naturelle et structurante pour l'enfant.
L'attitude de l'adulte est alors le point de départ de cette relation, qui va ou non autoriser des ressentis négatifs voire de rejet au sein de la fratrie, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, accepter et entendre ce rejet permet aux frères et sœurs de finalement s'accepter. Un enfant n'est pas dans l'obligation d'aimer à tout prix son frère ou sa sœur. Une fois le sentiment d'écoute et de compréhension instauré, les parents trouveront avec leur enfant les solutions pour que chacun puisse se sentir respecté, toléré et aimé quoiqu'il ressente.
Plus on autorise les enfants à se mépriser (avec des limites : on ne tape pas, on ne s'insulte pas), plus finalement ils se rapprocheront et créeront un lien fraternel qu'ils ne devront qu'à eux. 
Il faut bien évidemment éviter la perversité de la « préférence alternée » en montant leurs enfants les uns contre les autres pour conserver leur emprise affective sur eux.
Pour chaque enfant, quelle que soit sa place dans la fratrie, l'objectif est le même : être l'être aimé exclusif, être le meilleur. L'adulte ne doit donc pas penser en terme de fratrie mais valoriser chaque enfant dans ses propres compétences, donner à chacun une confiance et une identité propre.

Le livre conseil : Jalousies et rivalités entre frères et sœurs - Comment venir à bout des conflits entre vos enfants ? de Faber et Mazlish.

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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Sélection Zazzen > 0 - 3 ans |

jeux

Article du 15 mars 2015

jeux

Dès sa naissance, l'enfant apprend à travers le jeu, mais à chaque tranche d'âge son type de jeu ! Ce mois-ci nous vous proposons une sélection de jeux de société. Ils permettent de respecter des règles mais surtout de respecter les autres. Ils offrent un vrai partage d'émotions et de réactions tout en favorisant différents apprentissages. Le moment du jeu doit être avant tout un instant de plaisir !

Jeux de société pour les moins de 6 ans

- Mes tout premiers jeux de société 
(http://www.natureetdecouvertes.com/)

Cette boîte contient 8 jeux différents, ce qui permet de varier et de s'adapter aux capacités de chaque enfant.

- Le cochon qui rit 
(http://www.fnac.com/)

Un jeu intemporel, bien connu, à travers duquel l'enfant doit reconstituer un petit cochon en fonction de ses scores aux dés.

Jeux de société pour les plus de 6 ans

- Brain Box Nature (http://www.natureetdecouvertes.com/)

Un jeu de société qui fait principalement travailler la mémoire et l'observation de l'enfant, en s'amusant et en lui faisant découvrir la nature.

- Jeu de la course aux mots (http://www.oxybul.com/)

Facile d'utilisation, la course aux mots offre une façon ludique de mémoriser l’orthographe des mots mais surtout de s’exercer aux jeux de rapidité, et donc de concentration !

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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Zazoom > 3 - 6 ans |

jeu de l'oie

Article du 12 mars 2015

jeu de l'oie

Le jeu de l'oie : un des grands classiques du jeu familial ! Il est connu de tous et peut facilement se créer avec les enfants et peu de matériel ! A vous de jouer !

Matériel :


• Imprimer le modèle
• 2 dés
• 1 feuille de Canson rigide
• Des petits cailloux
• De la peinture
• Crayons de couleurs et feutres
• Colle

Déroulé :


• Imprimez la base du jeu ci-dessous, que vous collerez sur le papier Canson rigide.
• Puis les enfants colorient chaque case à leur goût et les animent en y insérant des actions, sans oublier d'y inscrire les chiffres de 1 à 68.
• Créez ensuite des pions avec les cailloux, préalablement peints de différentes couleurs.
• Equipez-vous de 2 dés et laissez place au jeu !

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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au service des enfants, grâce à la professionnalisation...

Article du 18 mars 2015

au service des enfants, grâce à la professionnalisation...

Depuis sa création, ZAZZEN construit un projet d'entreprise innovant qui place l’individu au cœur de son modèle, promeut des valeurs de liberté et de responsabilité, d’ouverture et d’innovation. Pour développer ce projet, le groupe ZAZZEN a choisi d'ouvrir son propre centre de formation. Son objectif : renforcer la qualité du service rendu et offrir des perspectives professionnelles à ses collaborateurs.

ZAZZEN a lancé en 2008 son propre centre de formation, l’Institut des éducateurs (IDE). ZAZZEN y forme les professionnels qui s'occupent de vos enfants, valorise leurs compétences et leur offre des perspectives d'évolutions par des parcours de formations adaptés.

Ainsi, vos intervenants peuvent, grâce à l'IDE, s’engager dans une démarche de formation continue, préparer un concours (auxiliaire de puériculture, éducateur de jeunes enfants...), voire obtenir un diplôme de l’Éducation nationale (CAP petite enfance...).

Longtemps ignorée, la formation des professionnels de l’accueil de jeunes enfants est devenue nécessité tant les connaissances évoluent et les pratiques éducatives se modifient : se former régulièrement est un devoir professionnel.
C’est à l’occasion de ces formations qu’il devient possible à chacun de réinterroger son quotidien professionnel, de prendre du recul sur sa pratique.
Toutes les formations sont dispensées par des formateurs expérimentés, par petits groupes, avec une pédagogie active, qui permet à chacun de construire ses connaissances en lien avec celles des autres participants.

Rappelons que comme ZAZZEN, l'IDE a fait de la pédagogie active la pierre angulaire de la professionnalisation de ses collaborateurs. Cette pédagogie prône la participation active de chaque stagiaire à sa propre formation, suscite sa coopération et privilégie le partage d'expériences ; « donner du sens » aux apprentissages est devenu, aujourd'hui, indispensable.
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les premiers mensonges

Article du 17 mars 2015

les premiers mensonges

Votre enfant commence à mentir et vous ne savez pas comment réagir ? Cette interview de Joël Vandemoëre vous aidera à mieux comprendre les raisons des premiers mensonges de votre enfant.

MagaZEN : Mentir, est-ce un comportement normal chez un enfant ?

Joël Vandemoëre : Oui ! Mentir est un comportement naturel chez l’enfant et est même considéré par certains psychiatres comme le signe d’une bonne santé émotionnelle, particulièrement entre 4 et 6 ans, sous réserve qu’il ne devienne pas mythomane bien sûr. Les parents s’inquiètent quand leur enfant ne leur dit pas la vérité. Qu’ils se rassurent : leur enfant est simplement en train de vivre une phase de son développement.

MagaZEN : Pourquoi l'enfant ment-il ?

J.V. : Il peut arriver que les enfants mentent par plaisir, vers 4 ou 5 ans, pour faire des blagues. Ils peuvent aussi vouloir cacher la vérité pour éviter une réprimande. Certains enfants cherchent à impressionner leur entourage, leurs proches. Le mensonge traduit alors la volonté de se différencier, de se valoriser, de continuer à plaire. Enfin, un enfant peut mentir pour protéger ceux qu’il aime et qu’il imagine menacés.
Exemple : pour enjoliver une réalité qui ne le satisfait pas, l’enfant voyant le ballon neuf de son copain de jeu peut raconter qu’à la maison il possède un « énorme ballon indestructible ».
Mentir n’est pas toujours un comportement à corriger dans la mesure où il permet à l’enfant de garder « un jardin secret », de ne pas « tout dire ».

MagaZEN : Quels conseils donnez-vous pour encourager l'enfant à dire la vérité ?

J.V. : En premier lieu, il est indispensable d'écouter l'enfant car il doit sentir que vous avez confiance en lui. Evitez de dramatiser. Réfléchissez à ce qui le pousse à mentir. S’il ment sur ses résultats scolaires, c’est peut être qu’il croit déceler dans votre attitude un jugement négatif. Montrez-lui que vous avez confiance en lui. Pour lui éviter de mentir dans l’espoir de paraître meilleur, prenez le temps de le valoriser, de l’encourager, particulièrement s’il obtient un résultat plus satisfaisant, même si celui-ci n’est que médiocre à vos yeux.

L’enfant, jusqu’à 5 ans baigne dans les légendes : faites avec lui la différence entre l’imaginaire et la réalité en disant « Tu joues à être le roi lion, tu fais semblant de… » en lui montrant que vous n’êtes pas dupe. De même, vous pouvez lui montrer que vous comprenez que certains mensonges sont en fait un désir de modifier la réalité à sa convenance. Ainsi, quand il affirme qu’il n’a pas cassé le vase alors que vous savez que c’est faux, rassurez-le doucement : « Je sais que tu voudrais que ce ne soit pas arrivé et je suis certain que tu ne l’as pas fait exprès, mais c’est bien toi qui l’as cassé. ».
Il faut vous efforcer de chercher une solution, avec lui. On peut lui demander, par exemple: « Maintenant que la vitre est cassée, qu’allons-nous faire? » et lui expliquer que c’est important de dire la vérité et de le valoriser pour cela. Si l'enfant comprend que la vérité est plus importante qu’un vase brisé, la vérité l’emportera. 
Ne soyez pas trop exigeant à son égard et acceptez que, de temps en temps, il échappe aux contraintes qui lui sont imposées par le mensonge !

Enfin, évitez de lui donner le mauvais exemple : si vous lui chuchotez : « Dis que je ne suis pas là ! » au moment où on frappe à la porte, alors que vous venez de lui expliquer qu’il n’est pas bon de mentir, vous risquez de semer la confusion dans son esprit.

Pour conclure, il est important de considérer le mensonge pour ce qu’il est et qu’il représente une forme d’apprentissage. Dire la vérité s’apprend progressivement, au fil des années; ce n’est pas quelque chose que les enfants savent faire dans leur plus jeune âge.

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les disputes entre frères et sœurs

Article du 16 mars 2015

les disputes entre frères et sœurs

Pourquoi les relations fraternelles sont elles si rarement sereines ? Pourquoi tant de querelles, de rivalités ? Celles-ci existent depuis toujours. Dans la Bible, le premier meurtre est fratricide… Ces querelles, ces rivalités créent une ambiance désagréable qui dégrade la vie familiale car les parents s’inquiètent de voir entre des enfants censés s’aimer tant de violence et de rancoeur. Alors pourquoi les voit-on naître ? En tant qu’adulte, doit-on intervenir dans ces conflits, et comment ?

les petites disputes entre frères et soeurs font partie des aléas de la vie de famille. Il est important d’en comprendre l’origine et de savoir comment réagir pour maintenir la sérénité dans la famille.


Ces conflits sont-ils inévitables ?


Absolument ! Il faut en finir avec le mythe de LA FAMILLE IDEALE ! Les chamailleries permettent aux frères et sœurs d'apprendre la communication, la négociation, le partage, le respect de l'autre et des règles.

Quelles en sont les raisons ?


Elles sont bien connues : frères et sœurs se disputent avec force et constance l’attention, l’amour de leurs parents et se sentent constamment spoliés par « l’autre ». Petits, ils se disputent à propos d’un objet, d’un jouet ; plus tard c’est pour « un territoire » : la chambre de chacun, la place devant la télévision, etc. D’autres causes peuvent encore intervenir : l’ennui, la fatigue. Mais la raison fondamentale de ces querelles, même si elle n’est pas consciente, est toujours la même : le désir de l’amour exclusif des parents. Il est fréquent de constater que les conflits s’apaisent, quand les adultes s'absentent.
Ces rivalités se renforcent lorsqu’il s’agit d’enfants du même sexe. Le fils cadet n’a plus seulement son père comme rival, il a aussi son frère aîné.

Comment intervenir ?


Animés par leur désir que leurs enfants s’aiment, les parents vivent leurs rivalités comme des échecs personnels. Ils ont trop souvent tendance à atténuer les conflits et à inciter les enfants à ravaler leurs griefs. Inconsciemment, l'adulte « oblige » l'enfant à aimer son frère ou sa sœur car il leur est difficile d'envisager qu'une relation fraternelle puisse être difficile. Certaines petites phrases anodines telles que « tu aimes ton petit frère ? », « il faut toujours être gentil(le) avec sa sœur ! », représentent autant de messages inconsciemment délivrés afin d'ancrer une relation qui ne peut être que d’amour aux yeux de la société.
Erreur ! nous enseigne le pédiatre et psychanalyste britannique Donald W. Winnicott. Il faut accepter les bagarres : « La mère doit empêcher l’enfant de 2 ans de frapper avec un maillet sur la tête du nouveau-né, mais elle ne doit pas s’inquiéter de ses idées destructrices et agressives. » En le laissant exprimer ses sentiments, la mère permet à la culpabilité innée de se développer chez son enfant. Et c’est cette culpabilité, non apprise, qui est le fondement de notre santé mentale.

Tout comme le complexe d'Œdipe, le complexe de Caïn est également bien réel. Il représente ce désir impétueux et inconscient de supprimer ce nouvel enfant qui menace l'amour parental exclusif.
Tout comme l'Œdipe, cette étape reste naturelle et structurante pour l'enfant.
L'attitude de l'adulte est alors le point de départ de cette relation, qui va ou non autoriser des ressentis négatifs voire de rejet au sein de la fratrie, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, accepter et entendre ce rejet permet aux frères et sœurs de finalement s'accepter. Un enfant n'est pas dans l'obligation d'aimer à tout prix son frère ou sa sœur. Une fois le sentiment d'écoute et de compréhension instauré, les parents trouveront avec leur enfant les solutions pour que chacun puisse se sentir respecté, toléré et aimé quoiqu'il ressente.
Plus on autorise les enfants à se mépriser (avec des limites : on ne tape pas, on ne s'insulte pas), plus finalement ils se rapprocheront et créeront un lien fraternel qu'ils ne devront qu'à eux. 
Il faut bien évidemment éviter la perversité de la « préférence alternée » en montant leurs enfants les uns contre les autres pour conserver leur emprise affective sur eux.
Pour chaque enfant, quelle que soit sa place dans la fratrie, l'objectif est le même : être l'être aimé exclusif, être le meilleur. L'adulte ne doit donc pas penser en terme de fratrie mais valoriser chaque enfant dans ses propres compétences, donner à chacun une confiance et une identité propre.

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Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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jeux

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jeux

Dès sa naissance, l'enfant apprend à travers le jeu, mais à chaque tranche d'âge son type de jeu ! Ce mois-ci nous vous proposons une sélection de jeux de société. Ils permettent de respecter des règles mais surtout de respecter les autres. Ils offrent un vrai partage d'émotions et de réactions tout en favorisant différents apprentissages. Le moment du jeu doit être avant tout un instant de plaisir !

Jeux de société pour les moins de 6 ans

- Mes tout premiers jeux de société 
(http://www.natureetdecouvertes.com/)

Cette boîte contient 8 jeux différents, ce qui permet de varier et de s'adapter aux capacités de chaque enfant.

- Le cochon qui rit 
(http://www.fnac.com/)

Un jeu intemporel, bien connu, à travers duquel l'enfant doit reconstituer un petit cochon en fonction de ses scores aux dés.

Jeux de société pour les plus de 6 ans

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Un jeu de société qui fait principalement travailler la mémoire et l'observation de l'enfant, en s'amusant et en lui faisant découvrir la nature.

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Le jeu de l'oie : un des grands classiques du jeu familial ! Il est connu de tous et peut facilement se créer avec les enfants et peu de matériel ! A vous de jouer !

Matériel :


• Imprimer le modèle
• 2 dés
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• Des petits cailloux
• De la peinture
• Crayons de couleurs et feutres
• Colle

Déroulé :


• Imprimez la base du jeu ci-dessous, que vous collerez sur le papier Canson rigide.
• Puis les enfants colorient chaque case à leur goût et les animent en y insérant des actions, sans oublier d'y inscrire les chiffres de 1 à 68.
• Créez ensuite des pions avec les cailloux, préalablement peints de différentes couleurs.
• Equipez-vous de 2 dés et laissez place au jeu !

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