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magazen | mars 2016

Interview > 3 - 6 ans |

le partage chez l'enfant

Article du 20 mars 2016

le partage chez l'enfant

Madame Catherine Dumont, maman de Coline 8 ans, d’Arthur 6 ans et de Juliette 2 ans, demande conseil au sujet du partage, de la rivalité et de la jalousie, à Valérie Mirault, conseillère en pédagogie Zazzen.

Catherine Dumont : Le temps des repas avec mes enfants devient vite l’enfer ! Ils veulent exactement la même chose. Hier, nous avons fait des crêpes. Coline a protesté qu’Arthur en avait eu plus qu’elle. Je lui assure qu’ils ont bien eu trois crêpes chacun. Elle se met à hurler que les crêpes de son frère sont plus grosses et plus dorées que les siennes. On ne s’en sort pas. Ce moment convivial a fini dans l’énervement et la rivalité entre les enfants. Que puis-je faire ?


Valérie Mirault : Quand les enfants exigent de recevoir à égalité et que le parent se sent obligé de leur donner exactement la même quantité, la même qualité, il y a un grand risque d’escalade car la parfaite division est impossible à réaliser ! Mais est-ce que servir exactement les mêmes quantité et qualité à chacun est la solution juste ? Partager un repas, est-ce diviser le plat en parts égales ou laisser chacun se servir selon ses besoins, sans oublier les autres convives ? Donner strictement la même chose revient à nier les différences de besoins, de goûts, de sentiments. Il est préférable de répondre au besoin réel de Coline : « Oh, tu as encore faim ! Veux-tu la moitié d’une crêpe ou as-tu assez faim pour une crêpe entière ? » . Le secret est là : pour favoriser les bons sentiments et l’harmonie entre les enfants, le parent doit prendre en considération les besoins réels mais aussi les sentiments de chacun.


C.M. : Vous parlez de sentiments. Arthur me reproche souvent de passer beaucoup de temps à jouer du piano avec Coline et me dit qu’elle est ma préférée car je ne joue pas avec lui. Effectivement, j’entraine Coline pour son audition mais je les aime autant tous les trois ! Comment le lui faire comprendre ?


V.M. : Agé de 6 ans, Arthur entre dans une période où son besoin de justice est très fort. Accordez à chacun le temps dont il a besoin. Vous pouvez dire à Arthur : « Je sais que je passe beaucoup de temps avec ta sœur pour l’aider à travailler son piano. C’est important pour elle car elle veut réussir son examen. Dès que j’aurais terminé, je veux que tu me dises ce qui est important pour toi et je te consacrerai, dès que possible, le temps nécessaire ». Traiter les enfants de la même façon pour qu’il n’y ait aucune jalousie entre les enfants ni aucun reproche de « préféré » est une gageure. Au lieu de lui dire que vous aimez tous vos enfants de la même façon, expliquez que vous les aimez chacun d’une façon unique en expliquant combien il est spécial pour vous et nommez tout ce que vous appréciez chez lui : ses qualités physiques, émotionnelles, sociales, intellectuelles... Il se sentira alors unique et pleinement aimé pour ce qu’il est et ne cherchera pas la comparaison avec Coline ou Juliette.


C.M. : Si je comprends bien, je dois donner autant de temps à Arthur qu’à Coline avec son piano ? Il n’aime pas le piano et j’avoue que je n’ai ni le temps ni l’envie de jouer aux super héros : Batman, les Marvel et compagnie ! Je veux bien respecter leurs goûts mais je veux aussi que l’on prenne les miens en considération ! Coline me reproche aussi d’acheter tout le temps des habits à Juliette… Comment faire pour sortir de ces disputes perpétuelles?


V.M. : Bien sûr, c’est très important que les goûts de chacun soient pris en compte. Ont-ils les mêmes besoins : égalité ou équité ? Donner la même chose, c’est donner moins ! Au sein d’une fratrie, le sentiment d'injustice peut être violemment ressenti. Pourtant, pour que personne ne se sente défavorisé, il n’est nul besoin de rechercher l'égalité à tout prix en donnant la même chose à chacun, au même moment. Chaque enfant est différent. L'équité est l’attitude à adopter. Ainsi, répondre aux besoins quand ils se présentent permet à chacun de se sentir spécial pour ses parents. Maman a acheté de nouveaux vêtements à Juliette car elle grandit plus vite et ses habits deviennent rapidement trop petits. Papa emmène Arthur au festival des BD car il adore lire avec lui des histoires de Marvel. Mamie projette d’emmener Coline à l’opéra pour écouter un grand pianiste. Vous expliquez cela à votre fils, qui le comprendra bien. Chacun est spécial, reconnu dans ses besoins, ses intérêts et accompagnés par quelqu’un qui partage ou comprend ses goûts! « Il faut tout un village pour élever un enfant », dit le proverbe. Une maman n’est pas obligée de tout faire seule.


C.M. : J’ai une dernière question au sujet de ma petite Juliette. Au square, elle ne veut pas attendre son tour au toboggan et passe devant tout le monde. Au bac à sable, elle prend les jeux des autres et ne veut pas prêter les siens. Comment l’accompagner ?


V.M. : D’abord il faut savoir qu’à 2 ans, c’est « chacun son tour mais moi d’abord ». Elle vit dans le présent et l’action. C’est encore difficile pour son cerveau immature de se projeter dans le futur et pour son corps d’être immobile face à l’envie de monter l’échelle et de se laisser glisser. Mais avec le temps et l’expérience, ça s’acquiert ! Ne pas prêter n’est ni égoïste ni un caprice. L’enfant est en construction. Il ne dit pas encore « je » dans son langage, ce qui nous indique qu’il n’a pas encore construit ses frontières entre son « je, moi, ma, mon, mien » et « toi, tu, ton, ta, tien ». C’est une phase très importante dans la grammaire verbale, structurante de son identité. Elle défend donc son territoire, s’identifie à ses jeux (je !) et ne veut pas les laisser dans les mains de l’autre. Par contre, quand elle prend un jouet de son copain et dit « c’est le mien », elle veut dire : « Je l’ai dans les mains, j’ai le contrôle sur ce jouet. ». Elle va progressivement apprendre par vos mots ses « droits à la propriété » et la frustration liée à la reconnaissance et au respect des droits de l’autre. Oui à 2 ans, l’enfant n’est pas mûr pour prêter et a tendance à confondre son « c’est moi » et « c’est à moi ». L’adulte peut le dire à l’autre enfant : « Pour l’instant c’est difficile pour elle de te prêter son jouet mais quand elle sera plus grande, elle le fera sûrement avec plaisir. ».

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Sélection Zazzen > 6 - 12 ans |

des livres pas comme les autres

Article du 15 mars 2016

des livres pas comme les autres


Pour les 2-7 ans :

Vous êtes tous mes préférés, de Sam Mc Bratney et Anita Jeram
Il était une fois une maman ourse, un papa ours et trois oursons. Chaque soir, papa ours ou maman ourse venait les border en disant toujours la même chose : « Vous êtes les plus merveilleux oursons du monde ! ». Mais un soir, les trois oursons se mirent à se poser des questions. « Lequel de nous trois papa et maman aiment-ils le plus ? Nous ne pouvons pas tous être le préféré ! ».

C’est justement parce qu’ils sont tous différents que les parents aiment tous leurs enfants. Car les parents aiment les enfants pour ce qu’ils sont, des êtres uniques et spéciaux !

Mon amour, de Astrid Desbordes et Pauline Martin
mon-amour-selection-livre

– « Dis, maman, est-ce que tu m’aimeras toute la vie ? » demande Archibald, un soir avant de s’endormir
– « Hum, eh bien, je vais te dire un secret… », répond sa maman.
Ainsi commence le tendre inventaire des moments de vies partagés entre une mère et son enfant, où tout devient prétexte à s’aimer.
Sur chaque double page, Astrid Desbordes a choisi d’opposer en vis-à-vis des situations contraires, qui jouent avec aisance sur les registres du quotidien et de l’imaginaire, de la poésie et de l’humour. Le message de cet adorable album est simple et limpide : l’amour est constant et sans condition. Les illustrations de Pauline Martin, subtiles dans le trait comme dans la couleur, soulignent avec force la délicatesse de cette formidable déclaration d’amour.

Pour les 5-10 ans :

Le livre des émotions, d’Amanda McCardie et Salvatore Rubbino
livre-des-emotions

Dans Le Livre des émotions, on suit le quotidien de Léo, Coline, leurs parents et même de Pois Chiche, leur chien. Dans cette famille, comme dans toutes les autres, tout le monde ressent des émotions et des sentiments.
On peut être blessé, en colère, énervé, grognon, heureux ou malheureux, jaloux, on peut aussi avoir peur et parfois se sentir intimidé. Toutes ces émotions et ces sentiments se traduisent dans le corps : envie de pleurer, mal au cœur, mains moites, pleurs, cris, pincement dans la poitrine, mais aussi rires et sourires. Un joli livre qui traduit ce que ressentent les enfants et l’accompagnement bienveillant et plein d’amour des parents.


Des livres pour les parents :

J’ai tout essayé ! et Il me cherche !, d’Isabelle Filliozat
j-ai-tout-essaye

J’ai tout essayé ! pour comprendre les enfants de 1 à 5 ans, puis Il me cherche ! pour comprendre les enfants de 6 à 11 ans sont deux « livre-outils » d’Isabelle Fillozat (psychothérapeute de l’intelligence relationnelle et émotionnelle). Ils aident à comprendre les réactions énervantes et les conduites exaspérantes des enfants avec des dessins, des éclairages scientifiques et d’excellents conseils pour aider l’enfant selon son âge et la maturité de son cerveau. Deux livres de chevet qui changent la vie de famille !

Jalousies et rivalités entre frères et sœurs, d’Adele Faber et Elaine Mazlish
jalousies-rivalites-freres-soeurs

Par des dialogues vivants et des bandes dessinées, Mmes Faber et Mazlich, illustrent les tensions et rivalités dans les fratries tout en donnant des conseils et outils pour favoriser la coopération plutôt que la compétition, l’équité plutôt que l’égalité,  l’expression recevable des sentiments et la résolution de conflits. Un livre canadien inspirant qui soutient la parentalité dans cet art de créer une atmosphère familiale bienveillante

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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Pédagogie active > 6 - 12 ans |

les colères

Article du 15 mars 2016

les colères

L'enfant est un être d'émotions, tout particulièrement avant ses 6 ans. Il ressent, il apprend à comprendre et à maîtriser les émotions qui le submergent. Que ce soit la joie ou la colère, tout peut vite s'entremêler ! A nous, adultes, de l'accompagner dans la compréhension de ses sentiments pour lui donner toutes les clés nécessaires à son épanouissement. Entre 1 an et 6 ans, la colère est une émotion fréquente qui peut prendre diverses formes. Quelle attitude adopter ? Comment l'accompagner ? Faut-il punir une colère ou au contraire l'accepter ?

« Je suis en colère, je vais aller crier ma colère sur mon coussin pour aller mieux ! », ce sont avec ces mots que Sam, 4 ans, m'a prouvé qu'une colère pouvait être parfaitement gérée par l’enfant lorsqu’il a les bonnes clés !


Il est important de comprendre la place des émotions dans son quotidien. En tant qu'adulte, nous connaissons bien les émotions ; nous les vivons avec résignation ou plaisir que ce soit la joie, la tristesse, l’excitation, le bonheur, l'agacement et bien sûr la colère !


Notre grand privilège d'adulte est de pouvoir reconnaître les émotions qui nous envahissent, d'en connaître l’origine, mais surtout de savoir comment les maîtriser ! Certaines personnes, lorsqu'elles sont en colère, se « vengent » sur quelques carrés de chocolat quand d'autres vont aller faire du sport pour « évacuer »… Quel que soit notre méthode, nous nous autorisons ce sentiment de colère, le partageons avec d'autres, l'évacuons et « passons à autre chose »


Il n’en va pas de même pour l’enfant : quand la colère le submerge, nous avons pour habitude de vouloir le faire taire, l'isoler ou encore crier plus fort que lui pour qu'il se taise dans l'espoir que cela le calme ! Imaginez que vous êtes très en colère : pensez-vous que de telles attitudes vous aideraient à dominer votre fureur ?


Pourquoi donc ne pas amener l'enfant à cette gestion de lui-même ?


Quand la colère submerge l'enfant, il devient souvent agressif avec les autres, vous ou même lui-même ; c'est le signe qu’il n’est plus maître de lui-même, plus à même de penser ou de réfléchir ! Prenez quelques secondes pour nommer l'émotion qui l’agite de sorte qu’il fasse le lien entre ce qu'il ressent et ce qu'il doit faire pour retrouver son calme.


Autorisez-le à exprimer, sortir cette colère dans un cadre : taper avec des gestes amples et un rythme cohérent sur un coussin dédié à cet usage est bien souvent un excellent moyen de le faire.


Certains enfants ont besoin d'être contenus, maintenus fermement dans des bras rassurants ; grâce à la libération d'ocytocine qui se produit, ils s’apaisent doucement en calant instinctivement leur respiration sur la vôtre.


Une fois la colère évacuée, il est important d'y mettre à nouveau des mots pour comprendre ce qui s'est passé ! Il va ainsi apprendre petit à petit à gérer les situations de stress ou de doutes.


Ne faites jamais taire la colère d'un enfant, elle ne pourrait que devenir plus intense et le laisser dans un état d'incompréhension et de culpabilité.


Petit Sam, du haut de ses 4 ans, a su repérer son émotion, et a compris qu'aller crier dans son coussin allait surement faire sortir sa colère, sans faire de mal à personne et m'à ce jour montré à quel point une émotion violente pouvait être absorbée, acceptée et maitrisée par l’enfant.


Des livres :
– Pour les enfants : Grosse colère de Mireille d'Allancé
– Pour les parents : J'ai tout essayé d'Isabelle Filliozat


Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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Zazoom > 6 - 12 ans |

princesse Leïa !

Article du 10 mars 2016

princesse Leïa !

Puisque la mode est à Star Wars, nous avons souhaité vous proposer une activité en lien avec les personnages qui animent cette célèbre saga. Nous avons choisi la princesse Leïa, mais nous aurions pu choisir d'autres personnages comme Han Solo, Luke ou encore Chewbacca. Cette activité devrait plaire aux filles comme aux garçons, aux grands comme aux moins grands ! Que la Force soit avec vous !

Pour créer votre poupée Leïa, vous devrez réunir :

De la feutrine : épaisseur 2 mm ; couleurs : blanc, beige, marron et gris foncé.
3 feutres spéciaux, pointe extra fine 0,7 mm : noir, blanc et rouge
Du fil de couture beige, blanc et gris
Une aiguille à coudre, de la colle forte liquide
Une échevette de fil de coton DMC couleur marron
Une aiguille à broder pointue, du coton hydrophile ou du rembourrage
Voici le lien : http://www.creavea.com/diy-star-wars_diy-star-wars-princesse-leia-en-feutrine_fiches-conseils_5046-0.html

La première étape consiste à imprimer le gabarit des pièces qui constituent votre mini poupée et à les découper.


Ensuite avec l'aide de ciseaux, découper les différents éléments dans les feuilles de feutrine grâce à ces gabarits


Coller ensuite la chevelure sur les éléments de tête beige. Puis, faire de même avec les demies ceintures sur les robes blanches et fixer les mains sur les bras.

Former le corps et placer le rembourrage avec la colle : prendre de la ouate de rembourrage et la coller sur la face intérieure d’une moitié de corps (ne pas oublier les détails des bras et des mains) puis prendre la seconde moitié de corps, y déposer de la colle sur l’envers, et la coller par-dessus la première. Coudre ensuite tout le tour du corps et des bras avec des fils assortis.


Pour la tête, prendre un morceau beige de la tête ainsi que le devant des cheveux. 
Les coller ensemble. Ensuite, prendre des feutres de dessin et dessiner les yeux en noir et la bouche en rouge.


Prendre ensuite l’échevette de fil de coton marron et en couper un morceau. Avec ce fil, broder 2 lignes verticales avec quelques points droits sur les « macarons » de la chevelure de Leïa. Puis, coller l’arrière de la chevelure sur l’autre morceau beige de la tête et faire les mêmes broderies sur les « macarons ».

Placer le rembourrage de la tête avec du coton et le coller sur l’envers d’une demie tête et coller par-dessus l’autre demie tête (attention à bien aligner bord à bord ces deux moitiés de tête).


Coudre ensuite le pourtour de la tête avec des fils assortis sans oublier d’insérer le corps dans le bas du visage.


Et voilà votre petite princesse Leïa est finie !


Joël Vandemoëre, éducateur de jeunes enfants

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magazen | mars 2016

Interview > 3 - 6 ans |

le partage chez l'enfant

Article du 20 mars 2016

le partage chez l'enfant

Madame Catherine Dumont, maman de Coline 8 ans, d’Arthur 6 ans et de Juliette 2 ans, demande conseil au sujet du partage, de la rivalité et de la jalousie, à Valérie Mirault, conseillère en pédagogie Zazzen.

Catherine Dumont : Le temps des repas avec mes enfants devient vite l’enfer ! Ils veulent exactement la même chose. Hier, nous avons fait des crêpes. Coline a protesté qu’Arthur en avait eu plus qu’elle. Je lui assure qu’ils ont bien eu trois crêpes chacun. Elle se met à hurler que les crêpes de son frère sont plus grosses et plus dorées que les siennes. On ne s’en sort pas. Ce moment convivial a fini dans l’énervement et la rivalité entre les enfants. Que puis-je faire ?


Valérie Mirault : Quand les enfants exigent de recevoir à égalité et que le parent se sent obligé de leur donner exactement la même quantité, la même qualité, il y a un grand risque d’escalade car la parfaite division est impossible à réaliser ! Mais est-ce que servir exactement les mêmes quantité et qualité à chacun est la solution juste ? Partager un repas, est-ce diviser le plat en parts égales ou laisser chacun se servir selon ses besoins, sans oublier les autres convives ? Donner strictement la même chose revient à nier les différences de besoins, de goûts, de sentiments. Il est préférable de répondre au besoin réel de Coline : « Oh, tu as encore faim ! Veux-tu la moitié d’une crêpe ou as-tu assez faim pour une crêpe entière ? » . Le secret est là : pour favoriser les bons sentiments et l’harmonie entre les enfants, le parent doit prendre en considération les besoins réels mais aussi les sentiments de chacun.


C.M. : Vous parlez de sentiments. Arthur me reproche souvent de passer beaucoup de temps à jouer du piano avec Coline et me dit qu’elle est ma préférée car je ne joue pas avec lui. Effectivement, j’entraine Coline pour son audition mais je les aime autant tous les trois ! Comment le lui faire comprendre ?


V.M. : Agé de 6 ans, Arthur entre dans une période où son besoin de justice est très fort. Accordez à chacun le temps dont il a besoin. Vous pouvez dire à Arthur : « Je sais que je passe beaucoup de temps avec ta sœur pour l’aider à travailler son piano. C’est important pour elle car elle veut réussir son examen. Dès que j’aurais terminé, je veux que tu me dises ce qui est important pour toi et je te consacrerai, dès que possible, le temps nécessaire ». Traiter les enfants de la même façon pour qu’il n’y ait aucune jalousie entre les enfants ni aucun reproche de « préféré » est une gageure. Au lieu de lui dire que vous aimez tous vos enfants de la même façon, expliquez que vous les aimez chacun d’une façon unique en expliquant combien il est spécial pour vous et nommez tout ce que vous appréciez chez lui : ses qualités physiques, émotionnelles, sociales, intellectuelles... Il se sentira alors unique et pleinement aimé pour ce qu’il est et ne cherchera pas la comparaison avec Coline ou Juliette.


C.M. : Si je comprends bien, je dois donner autant de temps à Arthur qu’à Coline avec son piano ? Il n’aime pas le piano et j’avoue que je n’ai ni le temps ni l’envie de jouer aux super héros : Batman, les Marvel et compagnie ! Je veux bien respecter leurs goûts mais je veux aussi que l’on prenne les miens en considération ! Coline me reproche aussi d’acheter tout le temps des habits à Juliette… Comment faire pour sortir de ces disputes perpétuelles?


V.M. : Bien sûr, c’est très important que les goûts de chacun soient pris en compte. Ont-ils les mêmes besoins : égalité ou équité ? Donner la même chose, c’est donner moins ! Au sein d’une fratrie, le sentiment d'injustice peut être violemment ressenti. Pourtant, pour que personne ne se sente défavorisé, il n’est nul besoin de rechercher l'égalité à tout prix en donnant la même chose à chacun, au même moment. Chaque enfant est différent. L'équité est l’attitude à adopter. Ainsi, répondre aux besoins quand ils se présentent permet à chacun de se sentir spécial pour ses parents. Maman a acheté de nouveaux vêtements à Juliette car elle grandit plus vite et ses habits deviennent rapidement trop petits. Papa emmène Arthur au festival des BD car il adore lire avec lui des histoires de Marvel. Mamie projette d’emmener Coline à l’opéra pour écouter un grand pianiste. Vous expliquez cela à votre fils, qui le comprendra bien. Chacun est spécial, reconnu dans ses besoins, ses intérêts et accompagnés par quelqu’un qui partage ou comprend ses goûts! « Il faut tout un village pour élever un enfant », dit le proverbe. Une maman n’est pas obligée de tout faire seule.


C.M. : J’ai une dernière question au sujet de ma petite Juliette. Au square, elle ne veut pas attendre son tour au toboggan et passe devant tout le monde. Au bac à sable, elle prend les jeux des autres et ne veut pas prêter les siens. Comment l’accompagner ?


V.M. : D’abord il faut savoir qu’à 2 ans, c’est « chacun son tour mais moi d’abord ». Elle vit dans le présent et l’action. C’est encore difficile pour son cerveau immature de se projeter dans le futur et pour son corps d’être immobile face à l’envie de monter l’échelle et de se laisser glisser. Mais avec le temps et l’expérience, ça s’acquiert ! Ne pas prêter n’est ni égoïste ni un caprice. L’enfant est en construction. Il ne dit pas encore « je » dans son langage, ce qui nous indique qu’il n’a pas encore construit ses frontières entre son « je, moi, ma, mon, mien » et « toi, tu, ton, ta, tien ». C’est une phase très importante dans la grammaire verbale, structurante de son identité. Elle défend donc son territoire, s’identifie à ses jeux (je !) et ne veut pas les laisser dans les mains de l’autre. Par contre, quand elle prend un jouet de son copain et dit « c’est le mien », elle veut dire : « Je l’ai dans les mains, j’ai le contrôle sur ce jouet. ». Elle va progressivement apprendre par vos mots ses « droits à la propriété » et la frustration liée à la reconnaissance et au respect des droits de l’autre. Oui à 2 ans, l’enfant n’est pas mûr pour prêter et a tendance à confondre son « c’est moi » et « c’est à moi ». L’adulte peut le dire à l’autre enfant : « Pour l’instant c’est difficile pour elle de te prêter son jouet mais quand elle sera plus grande, elle le fera sûrement avec plaisir. ».

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Sélection Zazzen > 6 - 12 ans |

des livres pas comme les autres

Article du 15 mars 2016

des livres pas comme les autres


Pour les 2-7 ans :

Vous êtes tous mes préférés, de Sam Mc Bratney et Anita Jeram
Il était une fois une maman ourse, un papa ours et trois oursons. Chaque soir, papa ours ou maman ourse venait les border en disant toujours la même chose : « Vous êtes les plus merveilleux oursons du monde ! ». Mais un soir, les trois oursons se mirent à se poser des questions. « Lequel de nous trois papa et maman aiment-ils le plus ? Nous ne pouvons pas tous être le préféré ! ».

C’est justement parce qu’ils sont tous différents que les parents aiment tous leurs enfants. Car les parents aiment les enfants pour ce qu’ils sont, des êtres uniques et spéciaux !

Mon amour, de Astrid Desbordes et Pauline Martin
mon-amour-selection-livre

– « Dis, maman, est-ce que tu m’aimeras toute la vie ? » demande Archibald, un soir avant de s’endormir
– « Hum, eh bien, je vais te dire un secret… », répond sa maman.
Ainsi commence le tendre inventaire des moments de vies partagés entre une mère et son enfant, où tout devient prétexte à s’aimer.
Sur chaque double page, Astrid Desbordes a choisi d’opposer en vis-à-vis des situations contraires, qui jouent avec aisance sur les registres du quotidien et de l’imaginaire, de la poésie et de l’humour. Le message de cet adorable album est simple et limpide : l’amour est constant et sans condition. Les illustrations de Pauline Martin, subtiles dans le trait comme dans la couleur, soulignent avec force la délicatesse de cette formidable déclaration d’amour.

Pour les 5-10 ans :

Le livre des émotions, d’Amanda McCardie et Salvatore Rubbino
livre-des-emotions

Dans Le Livre des émotions, on suit le quotidien de Léo, Coline, leurs parents et même de Pois Chiche, leur chien. Dans cette famille, comme dans toutes les autres, tout le monde ressent des émotions et des sentiments.
On peut être blessé, en colère, énervé, grognon, heureux ou malheureux, jaloux, on peut aussi avoir peur et parfois se sentir intimidé. Toutes ces émotions et ces sentiments se traduisent dans le corps : envie de pleurer, mal au cœur, mains moites, pleurs, cris, pincement dans la poitrine, mais aussi rires et sourires. Un joli livre qui traduit ce que ressentent les enfants et l’accompagnement bienveillant et plein d’amour des parents.


Des livres pour les parents :

J’ai tout essayé ! et Il me cherche !, d’Isabelle Filliozat
j-ai-tout-essaye

J’ai tout essayé ! pour comprendre les enfants de 1 à 5 ans, puis Il me cherche ! pour comprendre les enfants de 6 à 11 ans sont deux « livre-outils » d’Isabelle Fillozat (psychothérapeute de l’intelligence relationnelle et émotionnelle). Ils aident à comprendre les réactions énervantes et les conduites exaspérantes des enfants avec des dessins, des éclairages scientifiques et d’excellents conseils pour aider l’enfant selon son âge et la maturité de son cerveau. Deux livres de chevet qui changent la vie de famille !

Jalousies et rivalités entre frères et sœurs, d’Adele Faber et Elaine Mazlish
jalousies-rivalites-freres-soeurs

Par des dialogues vivants et des bandes dessinées, Mmes Faber et Mazlich, illustrent les tensions et rivalités dans les fratries tout en donnant des conseils et outils pour favoriser la coopération plutôt que la compétition, l’équité plutôt que l’égalité,  l’expression recevable des sentiments et la résolution de conflits. Un livre canadien inspirant qui soutient la parentalité dans cet art de créer une atmosphère familiale bienveillante

Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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Pédagogie active > 6 - 12 ans |

les colères

Article du 15 mars 2016

les colères

L'enfant est un être d'émotions, tout particulièrement avant ses 6 ans. Il ressent, il apprend à comprendre et à maîtriser les émotions qui le submergent. Que ce soit la joie ou la colère, tout peut vite s'entremêler ! A nous, adultes, de l'accompagner dans la compréhension de ses sentiments pour lui donner toutes les clés nécessaires à son épanouissement. Entre 1 an et 6 ans, la colère est une émotion fréquente qui peut prendre diverses formes. Quelle attitude adopter ? Comment l'accompagner ? Faut-il punir une colère ou au contraire l'accepter ?

« Je suis en colère, je vais aller crier ma colère sur mon coussin pour aller mieux ! », ce sont avec ces mots que Sam, 4 ans, m'a prouvé qu'une colère pouvait être parfaitement gérée par l’enfant lorsqu’il a les bonnes clés !


Il est important de comprendre la place des émotions dans son quotidien. En tant qu'adulte, nous connaissons bien les émotions ; nous les vivons avec résignation ou plaisir que ce soit la joie, la tristesse, l’excitation, le bonheur, l'agacement et bien sûr la colère !


Notre grand privilège d'adulte est de pouvoir reconnaître les émotions qui nous envahissent, d'en connaître l’origine, mais surtout de savoir comment les maîtriser ! Certaines personnes, lorsqu'elles sont en colère, se « vengent » sur quelques carrés de chocolat quand d'autres vont aller faire du sport pour « évacuer »… Quel que soit notre méthode, nous nous autorisons ce sentiment de colère, le partageons avec d'autres, l'évacuons et « passons à autre chose »


Il n’en va pas de même pour l’enfant : quand la colère le submerge, nous avons pour habitude de vouloir le faire taire, l'isoler ou encore crier plus fort que lui pour qu'il se taise dans l'espoir que cela le calme ! Imaginez que vous êtes très en colère : pensez-vous que de telles attitudes vous aideraient à dominer votre fureur ?


Pourquoi donc ne pas amener l'enfant à cette gestion de lui-même ?


Quand la colère submerge l'enfant, il devient souvent agressif avec les autres, vous ou même lui-même ; c'est le signe qu’il n’est plus maître de lui-même, plus à même de penser ou de réfléchir ! Prenez quelques secondes pour nommer l'émotion qui l’agite de sorte qu’il fasse le lien entre ce qu'il ressent et ce qu'il doit faire pour retrouver son calme.


Autorisez-le à exprimer, sortir cette colère dans un cadre : taper avec des gestes amples et un rythme cohérent sur un coussin dédié à cet usage est bien souvent un excellent moyen de le faire.


Certains enfants ont besoin d'être contenus, maintenus fermement dans des bras rassurants ; grâce à la libération d'ocytocine qui se produit, ils s’apaisent doucement en calant instinctivement leur respiration sur la vôtre.


Une fois la colère évacuée, il est important d'y mettre à nouveau des mots pour comprendre ce qui s'est passé ! Il va ainsi apprendre petit à petit à gérer les situations de stress ou de doutes.


Ne faites jamais taire la colère d'un enfant, elle ne pourrait que devenir plus intense et le laisser dans un état d'incompréhension et de culpabilité.


Petit Sam, du haut de ses 4 ans, a su repérer son émotion, et a compris qu'aller crier dans son coussin allait surement faire sortir sa colère, sans faire de mal à personne et m'à ce jour montré à quel point une émotion violente pouvait être absorbée, acceptée et maitrisée par l’enfant.


Des livres :
– Pour les enfants : Grosse colère de Mireille d'Allancé
– Pour les parents : J'ai tout essayé d'Isabelle Filliozat


Anne-Sophie Chaunu, conseillère en pédagogie et éducatrice de jeunes enfants

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princesse Leïa !

Article du 10 mars 2016

princesse Leïa !

Puisque la mode est à Star Wars, nous avons souhaité vous proposer une activité en lien avec les personnages qui animent cette célèbre saga. Nous avons choisi la princesse Leïa, mais nous aurions pu choisir d'autres personnages comme Han Solo, Luke ou encore Chewbacca. Cette activité devrait plaire aux filles comme aux garçons, aux grands comme aux moins grands ! Que la Force soit avec vous !

Pour créer votre poupée Leïa, vous devrez réunir :

De la feutrine : épaisseur 2 mm ; couleurs : blanc, beige, marron et gris foncé.
3 feutres spéciaux, pointe extra fine 0,7 mm : noir, blanc et rouge
Du fil de couture beige, blanc et gris
Une aiguille à coudre, de la colle forte liquide
Une échevette de fil de coton DMC couleur marron
Une aiguille à broder pointue, du coton hydrophile ou du rembourrage
Voici le lien : http://www.creavea.com/diy-star-wars_diy-star-wars-princesse-leia-en-feutrine_fiches-conseils_5046-0.html

La première étape consiste à imprimer le gabarit des pièces qui constituent votre mini poupée et à les découper.


Ensuite avec l'aide de ciseaux, découper les différents éléments dans les feuilles de feutrine grâce à ces gabarits


Coller ensuite la chevelure sur les éléments de tête beige. Puis, faire de même avec les demies ceintures sur les robes blanches et fixer les mains sur les bras.

Former le corps et placer le rembourrage avec la colle : prendre de la ouate de rembourrage et la coller sur la face intérieure d’une moitié de corps (ne pas oublier les détails des bras et des mains) puis prendre la seconde moitié de corps, y déposer de la colle sur l’envers, et la coller par-dessus la première. Coudre ensuite tout le tour du corps et des bras avec des fils assortis.


Pour la tête, prendre un morceau beige de la tête ainsi que le devant des cheveux. 
Les coller ensemble. Ensuite, prendre des feutres de dessin et dessiner les yeux en noir et la bouche en rouge.


Prendre ensuite l’échevette de fil de coton marron et en couper un morceau. Avec ce fil, broder 2 lignes verticales avec quelques points droits sur les « macarons » de la chevelure de Leïa. Puis, coller l’arrière de la chevelure sur l’autre morceau beige de la tête et faire les mêmes broderies sur les « macarons ».

Placer le rembourrage de la tête avec du coton et le coller sur l’envers d’une demie tête et coller par-dessus l’autre demie tête (attention à bien aligner bord à bord ces deux moitiés de tête).


Coudre ensuite le pourtour de la tête avec des fils assortis sans oublier d’insérer le corps dans le bas du visage.


Et voilà votre petite princesse Leïa est finie !


Joël Vandemoëre, éducateur de jeunes enfants

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